La douleur ne doit plus être considérée comme inévitable lors d’une hospitalisation.
Qu’elle soit aigue ou chronique, consécutives à des affections médicales ou chirurgicales, cancéreuses ou non sa prise en charge est une préoccupation quotidienne de tous les acteurs de soins de l’hôpital.
Elle repose sur l’évaluation de la douleur et l’administration de médicaments adaptés, appelés antalgiques. Il existe des médicaments adaptés à chaque intensité de douleur pouvant être associés et administrés sous différentes formes.
Ces médicaments sont administrés par voie orale, sous-cutanée, en patch ou en intraveineux.
Ils peuvent être associés pour augmenter leur efficacité et diminuer la survenue d’effets secondaires.
La prescription de morphine n’est pas en rapport avec la gravité ou le type de maladie, mais avec l’intensité de votre douleur. Ce traitement sera ajusté tant que la douleur ne sera pas calmée.
Dès votre arrivée et durant toute la durée de votre hospitalisation, le personnel soignant évalue votre douleur (au repos, à la mobilisation, pendant les soins…) et s’assure que vous êtes soulagé.
Afin d’évaluer l’intensité et l’évolution de la douleur, nous utilisons un outil d’autoévaluation appelé échelle numérique (EN) Il s’agit d’une échelle d’évaluation validée et reconnue qui nous permet de quantifier l’intensité de la douleur entre 0 et 10. (0 correspond à une absence de douleur et 10 à la douleur maximale imaginable).
Dans certains cas, pour les personnes non communicantes, d’autres outils d’hétéro évaluation peuvent être utilisés comme ALGOPLUS, basée sur l’observation de la personne.
Dès que la douleur survient, il est important de la signaler, sans attendre, au personnel soignant
Le Comité de Lutte contre la Douleur CLUD) :
Le CLUD est un comité de réflexion qui se réunit trois fois par an. Il s’agit d’une instance pluridisciplinaire qui propose et coordonne les actions au niveau de l’ensemble des services de l’établissement visant à mieux organiser la prise en charge de la douleur, quels qu’en soient le type, aigu ou chronique, l’origine, maligne ou non, et le contexte (âges extrêmes de la vie, handicap, maladies mentales, situation de grande précarité, phase terminale de la vie, urgences, douleurs provoquées par les gestes invasifs…),